L’efficacité des techniques d’oxydation in situ reste très variable.
Une étude comparative des techniques d’oxydation in situ, menée à partir d'une cinquantaine de cas d'application, montre une variabilité importante de l’efficacité sur site.
L’oxydation in situ est une des techniques les plus utilisées pour traiter à la fois les panaches et les zones sources. Cette technique connaît encore un fort développement et fait appel à différents produits tels que le permanganate, le persulfate, le réactif de Fenton ou l’ozone. Les éléments majeurs de ce retour d’expérience sont les suivants :
– La majorité des polluants peuvent être traités si l’oxydant adapté est choisi,
– Il est très difficile d’atteindre une diminution des concentrations compatible avec les valeurs réglementaires dans les eaux,
– Cependant sur certains sites les opérateurs ont réussi à éliminer plus de 98% de la pollution, même en présence de NAPL,
– Ceci n’est possible qu’après une étude très détaillée du positionnement de la pollution, de la demande naturelle en oxydant (NOD) et des tests pilotes in situ
– L’effet de rebond des concentrations est courant et doit être suivi en détail, il est donc utile de réaliser plusieurs injections
– Dans un milieu hétérogène, l’application doit être directement ciblée sur les zones peu perméables chargées en polluant,
– L’ISCO est compatible avec d’autres techniques (tensioactifs, bioremédiation), durant le traitement, avant ou après celui-ci.